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Galtier brise le silence et évoque le niveau de jeu de l’ASSE lors de ses dernières saisons passées au club

Ayant souvent été critiqué pour le jeu proposé par son équipe lors de ses dernières saisons à l’ASSE, Christophe Galtier a brisé son silence et a répondu avec honnêteté à ce sujet dans des propos accordés au magazine So Foot. L’ancien coach admet notamment que sur la fin le jeu n’était pas vraiment agréable et que ça ne devait pas être évident d’être à la place d’un supporter. Extraits.

Une fin compliquée

« J’ai toujours eu des convictions sur le plan du jeu, mais quand on reste longtemps dans un club, les gens oublient. On fait partie des meubles et on fait l’objet des clichés. Oui, Saint-Étienne a été pendant longtemps l’une des meilleures défenses du championnat, mais on a aussi été un temps l’une des meilleures attaques. Il n’y a qu’avec l’enchaînement des matchs avec l’Europe, le départ de certains joueurs, un recrutement plus ou moins réussi, que ça s’est compliqué. Sur la fin, au niveau du jeu, en effet, c’était beaucoup moins excitant et agréable. Durant ma pause, j’ai donc repensé à tout ça. Je voulais retrouver ce jeu dynamique. »

Le déclic un soir de coupe d’Europe

« J’ai revisionné des matchs de ma dernière saison à l’ASSE, notamment parce que quand une critique est formulée par beaucoup de monde, il y a une part de vérité. Je m’appuie sur la critique. Et là, j’ai regardé. On se qualifiait pour l’Europe, on sortait des poules de Ligue Europa, mais pffff… Un jour de cette fameuse dernière saison, j’étais suspendu pour un match contre Qabala. J’avais deux options : soit me rendre dans la tribune, soit rester chez moi. Et j’ai décidé de rester à la maison, notamment après avoir pris conseil auprès d’Arsène Wenger. Je me mets devant notre match et là, il y a un déclic. Si je suis supporter de Saint-Étienne, je suis content parce qu’on a gagné 1-0, mais, wow… Après mon départ, j’ai revu d’autres matchs. Aussi je suis un entraîneur qui a pour habitude de donner la parole aux joueurs. Alors, sur mes six mois d’inactivité, j’ai pas mal échangé avec ceux avec qui j’avais travaillé à Saint-Étienne. « Les gars, j’ai la sensation qu’on s’est un peu emmerdés, non ? ». Ils m’ont répondu : « Oui coach, on s’est emmerdés… ». C’est un peu ce que j’étais venu chercher en même temps. Bref j’ai refait le plein et j’ai voulu revenir à un football moderne, de transition, rythmé, offensif, dense, intense. Je me suis inscrit dans ce projet-là. »

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