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Bonnevay se livre sans concession sur son passage à l’ASSE avec Claude Puel !

Présent hier dans l’émission l’After Foot sur RMC, Jacky Bonnevay est revenu sur son aventure à l’ASSE et a tenu à mettre les choses au clair par rapport au projet proposé par les dirigeants à Claude Puel. L’ancien entraîneur adjoint stéphanois a également évoqué le recrutement, ou plutôt le non-recrutement, et a souligné leur part de responsabilité dans la descente du club en Ligue 2. Extraits.

Inutile de parler avant la fin du championnat

« Par respect pour les gens qui nous ont succédé, il n’était pas utile d’intervenir. L’objectif c’était que les Verts se maintiennent et on ne voulait pas embêter qui que ce soit. Quand vous m’avez invité j’ai dis oui avec grand plaisir mais après la fin du championnat. Ç’a été un peu plus long que prévu car il y a eu les barrages. On voulait être discret et laisser les gens travailler dans un certain confort. On ne voulait pas amener quelconques problèmes, c’était beaucoup mieux pour tout le monde. Je pense que c’était la même chose pour Claude. La parole a toujours été libre mais il fallait préserver un club en difficulté. »

Puel a tout fait pour respecter le projet proposé par les Présidents

« Le projet proposé était de revenir aux sources. Le problème était justement de tout faire pour sauver le club financièrement. C’était ça la feuille de route qui a été donnée à Claude Puel. Ce qui voulait dire faire partir quelques joueurs à gros salaires, uniquement dans le but de réduire la masse salariale. C’était ça vraiment le nœud du problème. Le problème c’était où mettre le curseur entre le sportif et le financier. La mission donnée à Puel c’était celle-là. On a dit ensuite qu’il n’aimait pas les anciens et qu’il voulait faire jouer les jeunes, ce n’est pas ça l’histoire. Il fallait absolument faire partir certains joueurs qui étaient très chers, parce que le club n’arrivait plus à les rémunérer. Par exemple Yann M’Vila, Robert Beric… Ça a été bien sûr un affaiblissement de l’équipe mais Claude Puel ne s’est jamais plaint alors que beaucoup de joueurs sont partis et de plus en plus. Claude a tout fait pour respecter au mieux cette feuille de route. »

Puel ne s’est jamais plaint

« Imaginez seulement, quand on arrive les défenseurs centraux s’appellent Saliba, Fofana et Perrin. L’histoire Fofana c’est le cas typique de notre histoire à Saint-Étienne. Claude a voulu en faire un fer de lance parce qu’il a senti quelque chose chez lui. Je crois qu’il avait joué une mi-temps avec Jean-Louis Gasset mais avec nous il est devenu un titulaire indiscutable et indiscuté. C’était le leader de cette nouvelle génération. Il a fallu le vendre pour essayer d’éponger le budget. Sous l’ère Puel on a quand même vendu pour 54 millions d’euros de joueurs. Il y a trois joueurs, j’ai les noms en tête : Fofana qui est parti à Leicester, Honorat à Brest et Vagner à Metz. Et nous en quatre mercatos, on a acheté deux joueurs : Maçon à Dunkerque pour 450 000€ et un illustre inconnu qui commence à faire son trou, Neyou pour 400 000€ au Portugal. Puel ne s’est jamais plaint de quoi que ce soit. »

Des mercatos avec les moyens du bord

« On avait une cellule de recrutement qui fonctionnait bien, le problème est qu’on n’avait pas d’argent pour recruter. On avait listé, validé des joueurs. Je vais vous citer quelques exemples : Badé qui était au Havre, j’avais eu Paul Le Guen et Yves Colleu. Un joueur intéressant à fort potentiel, on était prêt à le prendre. Il a signé à Lens parce qu’on n’avait pas les moyens de Lens pour recruter. Il a ensuite signé à Rennes pour une somme importante. L’an dernier, Christopher Wooh, jeune défenseur de Nancy, joueur à fort potentiel en fin de contrat. On s’est dit, c’est bon on va pouvoir le prendre et ce ne fut pas le cas parce qu’il y avait une indemnité de formation qu’on n’a pas pu payer. On n’est pas en train de se plaindre, on a fait avec les moyens du bord. »

Puel avait prévu de refaire le même coup que la saison passée

« Il ne faut pas oublier que malgré tout cela, on a fait une finale de Coupe de France en 2020 et en 2021 nous avons fini 11ème. Si on reprend le cheminement, la première année quand on perd beaucoup de joueurs c’est toujours très difficile. La preuve, quand on fini 11ème, à la trêve nous étions 16ème ou 17ème avec 19 points. Après, Claude a l’art pour faire progresser les jeunes joueurs. Il y a eu le recrutement de Pape Cissé qui a solidifié notre défense. On a toujours dans ces moments-là, de jeunes joueurs qui peuvent éclore. Ça a été Etienne Green qui a fait une fin de saison exceptionnelle et Wahbi Khazri qui nous a mis des buts. On a terminé 11ème alors qu’à la trêve hivernale on était très très mal ! Là c’est vrai, on peut dire que lorsqu’on a été remerciés, on avait 12 points en 19 matchs. C’est vrai, c’est exact mais c’était prévu de refaire le coup. La seule personne capable de faire ça à mon sens, c’est Claude Puel. Une chose importante, c’est vrai on a 12 points, c’est mauvais, mais le 17ème en a seulement trois de plus, 15, et est toujours à distance. »

Bonnevay ne se dédouane pas

« Je ne suis pas là pour me dédouaner ou chercher des excuses. On est navré, Claude pareil. Nous avons certainement notre part ou une certaine part de responsabilité, on ne veut pas non plus se mettre en dehors de tout. Nous avons fait de notre mieux. Moi Saint-Étienne c’est quelque chose de très important parce que je suis de Roanne. Adolescent, j’étais à tous les matchs, mon père m’y emmener. Claude a lui aussi été marqué par l’épopée stéphanoise.« 

Des entraînements très sérieux

« Je n’ai jamais entendu Claude Puel dire le terme « peignoirs claquette ». Avec Claude Puel, l’entrainement est très précis, méticuleux et bien préparé. Je peux dire que les 27 mois passés à Saint-Etienne, tout le monde s’est entrainé très sérieusement. Avec Claude de toute façon c’est difficile de faire autrement. Des tires-au-flanc ? On ne sait jamais où est la vérité quand un joueur dit qu’il est blessé mais ce n’est pas quelque chose qui m’a marqué. »

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One thought on “Bonnevay se livre sans concession sur son passage à l’ASSE avec Claude Puel ! Laisser un commentaire

  1. Aujourd’hui le club est dans un état pitoyable. Tous fautifs! Les supporters sont des ânes ceux qui ont saboter le club juste après le match retour contre Auxerre honte à vous ! Tous coupables !

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