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Un des fondateurs des Magic Fans se confie au sujet de l’impossibilité d’aller au stade

Le magazine L’Équipe consacre aujourd’hui un dossier aux ultras des clubs français et a donné la parole à Jean-Philippe Siroux. Son nom ne vous dit peut-être rien, pourtant, il est l’un des fondateurs des Magic Fans, principal groupe ultra stéphanois crée en 1991. Dans les quelques lignes qui lui sont accordés, l’homme de 51 ans décrit son blues actuel concernant l’impossibilité de se rendre au stade et en dit un peu plus sur sa passion.

Un monde qui s’effondre

« Je n’ai pas revu le stade depuis le premier confinement, même si j’y pense tout le temps. Mais je ne veux pas le voir, le manque est trop fort, je veux me protéger du foot. Maintenant, c’est nous tous qui le sommes (« interdits de stade » comme certains supporters et amis à lui). Ce n’est pas vraiment un deuil, car un décès, c’est définitif. Mais c’est quand même un monde qui s’effondre. Je n’aurais jamais imaginé ça. »

Nostalgique des jours de matchs

« Je n’ai jamais assisté à un mariage ou un baptême les week-ends de derby. L’école ou le boulot pouvaient être pénibles, ce n’était pas grave tant qu’il y avait un match en fin de semaine. Mettre ta tenue, tes chaussures, l’écharpe autour du cou, le drapeau, aller saluer les copains au local, se garer au stade, dire bonjour aux stadiers. Même l’odeur des merguez et des frites me manque. Je n’ai pas mangé de frites depuis le mois de mars. » 

Un rituel religieux

« Aller au stade pour moi, c’est comme un rituel religieux. Pas d’âge, pas de classes sociales, pas de politique, tout ceci disparaît alors que la société dans laquelle nous vivons ne réclame que cela, que des différences nous séparent. »

Pour retrouver l’intégralité du dossier, c’est ici que ça se passe.

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