Soucasse : « Ce n’est pas un club lambda qui est tombé en Ligue 2 »
Alors que l’ASSE est en très mauvaise posture en ce début de saison de Ligue 2, Jean-François Soucasse n’a pas tiré la sonnette d’alarme dans une interview accordée au quotidien L’Équipe. Le Président exécutif des Verts a tenu à souligner la complexité de la tâche suite à la relégation et à expliquer qu’il serait précipité de faire une croix sur une remontée immédiate après seulement quatre journées. Extraits.
Un travail d’une complexité rare
« Ce n’est pas un club lambda qui est tombé en Ligue 2. Ce qui nous arrive est un peu un cas d’école : celui d’un club longtemps en Ligue 1 (l’ASSE y était depuis 2004), qui voit son modèle économique et son effectif radicalement modifiés. On passe de 67 M€ à 29 M€ de budget. On perd quinze joueurs en fin de contrat, on en a transféré quatre et déjà recruté sept. Nous avons aussi changé tout l’encadrement technique. C’est d’une complexité rare. Derrière cette descente violente, au bout de trois saisons éprouvantes, on se retrouve face à une page blanche sur laquelle il faut réécrire un projet. Cela nécessite une reconstruction en profondeur du club. »
Trois objectifs clairs suite à la relégation
« Après ce cataclysme qu’est la descente, on a visé trois objectifs : 1) Trouver un entraîneur (Laurent Batlles), et c’était le plus important, pour porter un nouveau projet sportif. 2) Assurer la pérennité économique du club avec des transferts et le soutien des partenaires et des collectivités locales. 3) Monter une équipe la plus compétitive possible. On est dans la troisième phase, et il nous reste dix jours pour optimiser nos chances de la bâtir et de se séparer de joueurs qui nous ont fait savoir qu’ils avaient d’autres ambitions. »
Une équipe qui ne répond pas encore aux exigences de la Ligue 2
« Faire une croix sur une remontée immédiate suite aux quatre premiers matchs ? Le football est parfois étonnant et il ne faut pas se poser la question comme cela. Je suis partagé entre amener du calme et de la sérénité dans un club où l’agitation est un savoir-faire et le constat lucide que c’est plus difficile qu’espéré. Avec Loïc, Samuel (Rustem, directeur général adjoint des activités sportives) et Laurent, on n’a jamais sous-estimé l’ampleur de la tâche. Reconnaissons qu’on ne répond pas encore aux exigences de la L2. Mais on n’a jamais cru qu’on allait la dominer du simple fait que l’on est l’AS Saint-Étienne. Notre priorité, en forme d’urgence, c’est de se remettre à gagner des matches, pour retrouver la légèreté de la victoire et un vestiaire heureux de la partager, puis d’enchaîner des séries. On verra alors où cela nous mènera. La montée, c’est un rendez-vous fixé début juin. »
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Ce n est pasun club lambda mais nous avons un directeur général lambda. Un homme sans charisme sans idée juste un petit gestionnaire de comptoir. Soyons objectif , le club manque à tout niveau de figure charismatique pour insuffler une démarche et que les joueurs collent au projets .Malheureusement , nous avons 2 présidents en dessous de tout ,un directeur général, je ne veux pas y revenir …..un directeur sportif trop jeune qui a besoin d être accompagné et un entraîneur qui a montré à Troyes certaines choses…..mais Troyes n est pas Saint etienne. La pression l ambiance , l attente de résultat…..et la aussi , on le laisse seul sans l entourer le protéger. C est simplement scandaleux
Sur les joueurs , il faut soit les faire partir le plus vite possible soit les mettre au purgatoire afin qu ils ne contaminent pas le reste de l effectif et restreindre le groupe autour de vaillants de revanchards car la ligue 2 est un combat
Tant pis du jeu , de toute façon nous n avons pas les hommes pour.pratiquer un beau football