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Review derby : Quand Payet délivre les Verts !

Derby oblige, nous allons vous faire revivre cet après-midi deux matchs marquants de cette dernière décennie entre les Verts et l’OL à Lyon. Pour commencer, place à celui qui nous a ramené le goût de la victoire après seize ans de disette face à notre meilleur ennemi.

Le 100ème derby est vert !

Le 25 septembre 2010, les hommes de Christophe Galtier se déplacent à Gerland pour un match historique, le 100ème derby de l’histoire entre les deux clubs. Arrivant dans la position de leader du championnat, l’ASSE est en confiance suite à un très bon début de saison mais sait que l’OL est au dessus intrinsèquement et va probablement tout faire pour s’imposer après avoir de son côté loupé son entame de championnat.

Les compositions :

OL : Lloris – Reveillère, Diakhaté, Lovren, Cissokho – Toulalan (cap), Kallstrom, Gourcuff, Bastos – Briand, Gomis. 
Entraîneur : Claude Puel.

ASSE : Janot  – Ebondo, Marchal, Monsoreau, Bocanegra – Matuidi, Perrin (cap), Batlles – Payet, Rivière, Sako.  
Entraîneur : Christophe Galtier.

Dès le coup d’envoi, les joueur de Claude Puel mettent en place leur jeu et dominent outrageusement les Verts. Ceux-ci sont largement dépassés mais tiennent bon grâce à une rigueur défensive implacable et à une réussite digne d’un premier de Ligue 1. Gomis voit en effet une de ses frappes repoussée par le poteau de Janot dès la 11ème minute tandis que Payet sauve pour la première fois du match une tête lyonnaise sur sa ligne de but. Même s’ils n’arrivent pas à produire du jeu et sont étouffés par l’OL, les stéphanois parviennent à maintenir leur cage inviolée durant les quarante-cinq premières minutes.

Au retour des vestiaires, les débats repartent sur le même rythme et Toulalan voit sa frappe lointaine s’écraser sur le poteau, le deuxième du match. Quelques secondes après ce poteau, Briand envoie une tête sur la transversale stéphanoise cette fois-ci. C’est la troisième fois de cette rencontre que les lyonnais touchent du bois, comme quoi il ne fallait pas trop se moquer des mythiques poteaux carrés.

Une dizaine de minutes après ces deux chaudes occasions, Perrin parvient à obtenir un coup-franc aux abords de la surface lyonnaise sur l’une des rares incursions stéphanoises du match. Après plusieurs visionnages, il est évident que la faute est plus que discutable mais ça n’est pas grave, la chance va enfin nous sourire. En feu depuis le début de la saison, Payet prend le ballon et se charge d’envoyer une splendide frappe dans la lucarne d’un Lloris qui ne peut rien faire. Le peuple vert est en folie, l’ASSE vient d’ouvrir le score à un quart d’heure de la fin et n’a jamais été aussi proche de s’imposer à Gerland depuis de longues années. Néanmoins, on sait que l’OL peut être redoutable et nous n’avons pas vraiment eu de chance dans les derby depuis seize ans.

Pourtant, les dieux du football étaient bel et bien avec nous ce soir là puisque le score ne bougera plus jusqu’au coup de sifflet final. Malgré quelques situations bouillantes et un second sauvetage de Payet sur sa ligne à la 82ème minute, l’équipe tient bon et vient offrir quelque chose que les supporters de mon âge n’avaient alors jamais connu : une victoire dans un derby ! La sensation est unique et inoubliable pour tout ceux qui ont vécu ce match. Plus qu’une simple victoire, l’AS Saint-Étienne remporte le 100ème derby de l’histoire et plonge en plus de cela l’OL a une pathétique 18ème place pendant que l’on reste en tête du classement (chose qui ne sera évidemment pas le cas en fin de saison…). Malgré ses 29 frappes (6 cadrées) contre 5 des Verts (2 cadrées), Lyon s’incline face à son meilleur ennemi et Galtier a réussi son coup. Cette victoire aura enfin permis au supporters d’y croire à nouveau et d’insuffler un vent contraire à celui qui était en place depuis des années. Pour tout cela, merci Christophe, merci Dimitri, merci à l’ensemble de l’équipe et du staff !

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