Portrait : Jean-Philippe Krasso, un parcours atypique

Le mercato est désormais terminé. Le Talk Show Stéphanois va donc vous proposer les portraits de toutes les recrues stéphanoises de ce mercato encore haut en couleur.

La carrière de Jean-Philippe Krasso avait pourtant mal commencée. Formé à Chartres, il est repéré par le FC Lorient. Il intègre le centre de formation du club breton à 14 ans avec l’espoir d’y jouer en professionnel. Malheureusement, rien ne se passera comme prévu.

Une expérience mitigée à Lorient

Ses débuts sont très bons avec le club lorientais. Au point que le club lui propose un contrat de stagiaire professionnel. Un contrat qui lui ouvre les portes du monde du football professionnel.

Malheureusement, le jeune Krasso ne justifiera pas ce contrat. Il s’exprime dans les colonnes du club lorientais en 2017 : « Je vais me reprendre. Le coach fait le choix de me faire jouer en DSR depuis quelques semaines mais je vais tout faire pour retrouver ma place en CFA« .

Il quittera finalement le club en 2017 pour rejoindre le SC Schiltigheim. Un club alsacien dans lequel il jouera un an. Après cette expérience, il signe à Epinal, club dans lequel il passera deux ans. Une expérience importante pour le jeune attaquant.

Quelques-uns de ses coéquipiers s’étaient confiés sur notre site il y a quelques semaines : « Honnêtement, je n’ai jamais joué avec un joueur offensif aussi fort, c’est le meilleur coéquipier avec lequel j’ai joué offensivement. Il est complet, sur le terrain il ne parle pas, il transpire pour l’équipe. Il est technique et percutant. Dans le vestiaire c’est un bon ambianceur, il est marrant, souriant et surtout, c’est un très très grand danseur !« 

Tout ça avant sa signature le 28 mai dernier à l’ASSE.

De bonnes statistiques

Sa dernière saison à Epinal a été plutôt réussie. Krasso a en effet marqué 11 buts et délivré 9 passes décisives lors de cette saison. En matchs de préparation avec les Verts, le joueur a également inscrit trois buts.

Adroit devant le but, Krasso l’est aussi de la tête en plus d’être véloce. Puissant par son gabarit (1’87m), l’attaquant peut donc aussi bien servir de point de fixation que d’attaquant de profondeur.

Une polyvalence qui pourrait s’avérer utile en cas de turn-over pour Claude Puel.