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Diony revient sur son passage manqué à l’ASSE et donne ses explications

crédit photo : asse.fr

N’étant plus stéphanois depuis cette semaine, Loïs Diony s’est confié au sujet de ses années à l’ASSE dans le quotidien L’Équipe. Le natif de Mont-de-Marsan assume qu’il a été loin d’être bon mais tente de l’expliquer par le manque d’affection de la part de ses différents entraîneurs.

Aucun amour de la part des entraîneurs

« Quand tu regarde mes stats en vert, il faut dire la vérité, c’est un bilan nul. Après, pour mieux l’analyser, il faut creuser. Je n’ai jamais reçu d’amour de la part des coachs. Le seul avec qui j’ai ressenti cela, c’est Julien Sablé. Les six premiers mois, l’équipe était en reconstruction, c’était la jungle, chacun pour sa peau. On était tous nuls mais il n’y a que moi qui ai pris. Je n’ai jamais vraiment ressenti d’amour or je suis quelqu’un qui marche beaucoup à l’affectif. Je pense que le discours qu’Oscar Garcia m’avait tenu pour que je vienne n’était que du pipeau.« 

Gasset, un super coach

« Quand tu recrutes le joueur le plus cher de l’histoire du club et que tu le mets sur le banc, c’est que tu ne comptes pas sur lui. Avec Sablé, ça s’est mal passé collectivement mais c’est le seul qui m’a redonné confiance. Celui qui m’a fait le plus jouer, c’est Gasset. C’est un super coach. Mais je pense que je jouais parce que je le méritais. Cette saison-là, je jouais mais la plupart du temps je sortais à l’heure de jeu.« 

Pas assez prolifique

« Ma responsabilité dans cette échec, c’est sans doute de ne pas avoir marqué suffisamment sur le peu d’occasions que j’ai eues. J’ai commis des erreurs bien sûr. Je suis parti à Bristol, peut-être que je n’aurais pas dû. La colère des supporters stéphanois, c’est de la haine parfois. Il ne faut pas généraliser. Ceux qui aiment le foot doivent se dire : « C’est vraiment dommage, c’était un bon joueur à Dijon et là, ça n’a pas marché. » Et puis il y a les autres. Avec de la moquerie, de la haine.« 

Un joueur qui s’est battu sur le terrain

« Je ne pense pas que ces moqueries étaient justifiées. Je me suis toujours beaucoup donné. La difficulté, c’est qu’on me jugeait sur un match. C’était : « Diony, il est titulaire, il ne marque pas, il est nul. » Et ça, c’est compliqué à vivre. Je ne demandais pas dix matches mais trois ou quatre d’affilée. Cette période m’a endurci. Je ne veux pas être celui qui crache sur Saint-Étienne, je veux simplement donner des éléments pour que les gens comprennent ce qu’il s’est passé. C’est une belle histoire d’amour qui a mal tourné.« 

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