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Perrin : « J’ai dû forcer un peu ma nature pour ce rôle de capitaine qui ne m’a jamais obsédé »

Dans une interview accordée au quotidien L’Équipe, Loïc Perrin est revenu sur son rôle de capitaine et en a expliqué les origines. Des mots qui montrent qu’il n’était pas prédestiné à avoir cette responsabilité et qu’il a du faire avec même si cela n’a pas été un fardeau non plus.

Une décision inattendue

« Mon premier brassard, c’était sous Laurent Roussey. J’avais 22 ans, je revenais des croisés et c’est arrivé à ma plus grande surprise. Je ne m’y attendais pas du tout. Il m’avait prévenu : si Zoumana Camara partait, il me confiait le brassard pour la saison. Ce qui a été le cas, Papus est parti au PSG. Jusque-là, j’étais vice-capitaine et je dépannais. L’idée, osée à l’époque, était de me donner plus d’importance dans le groupe, que je me lâche. La suite lui a plutôt donné raison. »

Plusieurs capitaines dans une équipe

« En tant que défenseur tu as l’avantage de jouer à un poste reculé, qui permet de bien voir tous tes coéquipiers et de donner des consignes de placement. Il y a plein de styles de capitaine. De toute manière, il y a plusieurs capitaines au sein d’une équipe, même si un seul a le brassard autour du bras. »

Une nature forcée

« Il faut cet ensemble, ces différents points de vue. À mes débuts, par exemple, Jérémie Janot, Christophe Landrin et Geoffrey Dernis m’ont épaulé. Au quotidien, l’idée est d’être le relais du staff : sur la confiance, le plaisir, les efforts… C’est aussi faire remonter certaines infos ressenties par le groupe, comme une lassitude. J’ai dû forcer un peu ma nature pour ce rôle de capitaine qui ne m’a jamais obsédé. »

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