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L’avocate de Ruffier monte au créneau et accable l’ASSE

crédit photo : asse.fr

Ayant récemment communiqué au sujet de la situation de Stéphane Ruffier, l’ASSE va devoir faire face aux récents propos de son avocate. En effet, Maître Dorothée Bisaccia-Bernstein s’est exprimé hier soir sur France Bleu Saint-Étienne Loire et a pris la défense de son protégé. Elle estime que le club a « tendance à se croire au dessus des lois » et souhaite « pousser à la faute » le portier de 34 ans.

Ruffier clairement mis à l’écart

« L’AS Saint-Étienne n’est pas raisonnable dans sa communication, et ça depuis le début de la dégradation de la relation. Contrairement à ce que la commission juridique a demandé, non l’ASSE n’a pas réintégré Ruffier, il a reçu un message du club lui disant qu’il avait un entrainement seul. Les conditions d’entrainement de Ruffier depuis juillet sont constitutives d’une mise à l’écart, il s’entraine seul, il a fait seulement cinq entrainements avec le groupe depuis juillet et ça, c’est inacceptable par rapport à la Charte du football professionnel. Le club a tendance à se croire au dessus des lois, l’ASSE se place au dessus du joueur.« 

Un joueur banni

« C’est un loft qui a été organisé pour pousser Ruffier à la faute, le faire craquer pour rompre son contrat de travail et pour se débarrasser d’un joueur qu’on juge trop cher. C’est un des meilleurs joueurs de la décennie du club, ce n’est pas admissible. C’est très difficile pour Ruffier en ce moment, ce qu’il est en train de vivre. Il est très attaché au club, un club avec lequel il a tout connu en 10 ans de service. Il avait envie de terminer son contrat et sa carrière à Saint-Étienne et il se retrouve du jour au lendemain banni par le club. Aujourd’hui, on l’empêche de jouer au football mais il ne veut pas partir pour un autre club.« 

Un procès d’intention envers Ruffier

« On lui a prêté un tas d’intentions, lui ce qu’il veut c’est rester et jouer au football malgré le fait qu’on essaye de le pousser à la faute pour rompre son contrat. Par rapport à la titularisation de Moulin, il ne l’a évidemment pas bien prit, mais de là, à inventer de fausses déclarations lors d’un fameux coup de téléphone de Claude Puel, c’est faux. Il a accepté de baisser son salaire pendant le confinement, preuve du respect qu’il a envers le club et désormais on lui livre un procès d’intention.« 

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