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Hamouma : « Avant mon entrée, le coach me dit que je vais être le sauveur »

Invité à livrer ses impressions au micro de Prime Video après le nul salvateur obtenu à Nantes, Romain Hamouma est bien évidemment revenu sur son but et a donné quelques détails à ce sujet. Le numéro 21 des Verts a également évoqué l’état d’esprit du groupe. Extraits.

Une équipe qui n’a pas lâché

« C’est un travail d’équipe, Paul (Bernardoni) a fait des arrêts de fou. Je pense qu’on a eu le mérite de ne pas lâcher, d’y croire. On savait qu’un but nous permettrait d’accrocher les barrages. Il fallait pas lâcher. Je pense que le changement tactique nous a fait du bien, de passer à deux devant et essayer d’être plus pressant devant le but. J’ai la chance d’égaliser. Je suis fier parce que je suis au club depuis très longtemps, j’aime ce club et je ne le vois pas ailleurs qu’en Ligue 1. »

Pas de désespoir ni de doute

« Je ne pense pas qu’il y ait eu de désespoir au fil des minutes. À la mi-temps, on se l’est dit. On savait qu’un but allait nous permettre d’accrocher les barrages, on savait le score de Metz. Il suffisait d’un but, on a marqué pratiquement à tous les matchs cette saison. On savait qu’on pouvait être dangereux. On a jamais douté ! J’ai vu personne baisser la tête dans les vestiaires, j’y ai toujours cru, tout le monde y a cru, Paul y a cru, tous les joueurs y ont cru. C’est ce qui fait que ce soir on va jouer les barrages. »

Dupraz avait tout vu

« Avant mon entrée, le coach me dit que je vais être le sauveur. Il ne s’est pas trompé mais il y a eu d’autres joueurs aussi comme Paul (Bernardoni) qui a fait des arrêts de fou. L’équipe a travaillé, il n’y a pas eu de sauveur, c’est un groupe. »

Diousse symbole de l’état d’esprit

« Sur le but je vais voir Assane (Diousse) parce que pour l’anecdote, on avait un joueur incertain (Gourna), Assane a été appelé à 10 heures ce matin à Saint-Étienne. Il est venu en voiture, il a fait 7 heures de voiture pour ne pas être dans le groupe parce que le joueur a pu jouer. Pour moi, c’était important d’aller lui faire un petit câlin, cela montre l’état d’esprit du groupe. »

Encore du chemin

« On laisse exploser notre joie parce qu’on savait que c’était un match couperet. Si on ne faisait pas le score on savait qu’on allait descendre. On a savouré sur l’instant présent mais il n’y a pas eu de cri de guerre dans les vestiaires. On sait qu’il nous reste encore du chemin, on a la chance de pouvoir se sauver sur ces deux matchs de barrage et il n’y a que ça qui nous intéresse. »

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