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Data / Tactique : l’analyse du match face au Paris FC

Consternant. Voilà comment résumer une nouvelle piètre prestation de l’équipe stéphanoise samedi dernier face au Paris FC. En supériorité numérique pendant 15 minutes et en étant menés 1-0 et poussés par leur public, les Verts ont été incapables de menacer les Parisiens, pire encore, ils se sont fait punir d’un réalisme glacial. 

Étienne Green, tout un symbole

Il n’y a pas plus grand symbole qu’Étienne Green à l’AS Saint-Étienne. On ne refera pas l’histoire sur son nom et son histoire folle. Force est de constater qu’il réside quand même un lien de causalité entre lui et son club de coeur. Souvenez-vous de sa première titularisation face à Nîmes sous l’ère Claude Puel. Héroïque gardien d’un soir qui va rapidement être projeté comme titulaire, il permet par ses performances rayonnantes à l’ASSE de se maintenir. Comme tout un symbole, Green commence à voir son niveau de performance descendre… l’ASSE descend bizarrement en fin de saison, la faute aussi à Paul Bernardoni, spécialiste des descentes (Sainté, Nîmes et Troyes… en attendant Angers ?). Cette année encore, alors qu’on promettait enfin du temps de jeu au jeune international anglais, ses performances sont alarmantes, à commencer par le match de samedi où il concède deux buts sur deux frappes cadrés, 100% de non-réussite… c’est beaucoup trop. Et puisque les destins semblent être liés, l’ASSE a évidemment perdu cette rencontre et coule aussi profond que son gardien. 

Un manque d’intensité criant

Les supporters stéphanois sont excédés, reprochant aux joueurs de leur club de cœur de ne pas selon la mythique expression « mouiller le maillot » et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas forcément tort. Comment avoir envie d’encourager une équipe qui gagne seulement 40% de ses duels, poussés par l’un si ce n’est le meilleur public de France avec 20 000 personnes présentes dans un stade pour un match de Ligue 2 un samedi à 15h avec on le rappelle un kop Sud toujours fermé. Le manque d’intensité de traduit à la fois défensivement (moitié moins de tacles réussis par l’ASSE que par le Paris FC) mais également offensivement avec 2 petits tirs uniquement en première mi-temps. Les Verts n’ont même pas inscrit un but en étant en supériorité numérique, trop peu dangereux et amputés d’un vrai « game changer », dont seul Jean-Philippe Krasso semble avoir l’âme jusqu’à présent.

C’est une équipe sans âme de l’ASSE qui s’est donc encore inclinée aujourd’hui. Les Verts s’enfoncent dans la crise, bien emmenés par un Étienne Green en grande difficulté sous les yeux de la régie Jean-Philippe Krasso, qui aimerait bien faire changer de disque, le long orchestre asymphonique des Verts. 

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