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Neyou revient sur son parcours un peu différent des autres

crédit photo : asse.fr

Prêté avec option d’achat par Braga, Yvan Neyou est arrivé sur la pointe des pieds à l’ASSE et montre petit à petit de quoi il est capable. Auteur d’une grosse prestation en finale de Coupe de France, il a prouvé qu’il avait du talent mais doit désormais confirmer car c’est pour l’instant ce qu’il n’a jamais réussi à faire. Dans une interview accordée à But! Saint-Étienne, le milieu camerounais revient justement sur son parcours un peu sinueux et en donne quelques détails.

Pas de contrat professionnel à Auxerre

« Je ne le méritais pas ! J’avais des manques. Physiquement, je ne répondais pas aux critères. J’étais tout petit, tout frêle. On ne me parlait que de ça. À Auxerre, on essayait de me développer physiquement. C’était mon gabarit, mon gabarit… Mais bon, mentalement, ça a forgé mon caractère. J’ai compris que rien ne me serait donné. Et que ce que je voulais, ce serait à moi d’aller le chercher.« 

Épanoui à Sedan

« À Sedan, j’ai retrouvé le plaisir. J’ai intégré l’équipe U19 Nationaux et ça s’est bien passé. Le coach comptait sur moi. En plus, on avait un super groupe. J’étais comme chez moi. Je me suis épanoui (…) C’est grâce à Sedan que j’ai pu signer mon premier contrat pro, à Laval.« 

Freiné par une blessure à Laval

« Je suis arrivé en janvier à Laval et le club était mal classé. En fin de saison, on a été relégués. On avait pourtant une belle équipe. Il y avait des joueurs comme Coutadeur, Mana Dembélé, Dylan Saint-Louis, Lionel Cappone dans les buts. Avec Marco Simone comme entraîneur. Moi, ça s’est bien passé au début. Mais j’ai été freiné par une blessure, après un match contre Brest. Quand j’ai rejoué, on était en National.« 

Un temps d’adaptation à Braga…

« Mon agent de l’époque a eu cette proposition. C’était pour jouer avec la réserve mais j’avais envie de m’exiler un peu et c’était quand même à un bon niveau : la Ligue 2 portugaise. Je suis arrivé à Braga fin août, il y a deux ans. Les quatre premiers mois ont été un peu compliqués. Il y avait la barrière de la langue. Il m’a fallu un temps d’adaptation.« 

…et beaucoup de changements d’entraîneurs !

« Mais à partir de janvier, j’ai fait de bons matches. J’ai enchaîné. Du coup, le coach m’a fait reprendre avec l’équipe première l’été dernier, mais au bout de trois jours il est parti au PAOK. Et son successeur, Sa Pinto, qui ne me connaissait pas, ne m’a pas trop calculé. Il m’a renvoyé en réserve. En décembre, il y a eu un nouveau changement de coach. Le club a même usé cinq entraîneurs dans la saison, alors qu’il a fini 3e du championnat ! Mais je ne suis pas entré dans les plans. Je n’ai jamais eu ma chance.« 


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