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Cabella : « Initialement, je n’étais pas dans l’optique de partir de Saint-Étienne »

crédit photo : asse.fr

Dans une longue interview accordée à France Football, Rémy Cabella est revenu sur son départ de l’ASSE il y a un an pour Krasnodar. Le milieu offensif admet avoir été égoïste au moment de prendre sa décision mais explique qu’une telle augmentation de salaire est difficilement refusable pour n’importe qui. Il glisse également un petit mot sur l’ambiance du Chaudron.

Un choix pas uniquement lié à l’argent

« Quand j’étais à Sainté ou à Marseille, ma famille pouvait venir très souvent. Là, je ne les vois pas pendant quelques mois, c’est un très gros sacrifice. Mais c’est aussi un très bon sacrifice, parce que je ne pars pas à la guerre. Je pars jouer au football dans un club fantastique, dans une bonne ville. Et le contrat va avec. Si quelqu’un vit au centre de la France, touche 1 000 € et qu’on lui propose d’aller jouer du côté de Marseille avec un salaire multiplié par dix, va-t-il refuser ? Une carrière de footballeur est très courte, et même si on peut gagner de l’argent ensuite, on ne sait pas ce qu’il peut arriver. En France, les gens aiment bien parler et dire : « Il signe pour de l’argent. » Ils pensent que les gens vont en Russie pour se la couler douce, qu’ils touchent leur salaire et voilà. Pas du tout ! Ici, on est déterminés, dans un club qui a un projet, de l’ambition. Les entraînements sont à fond tout le temps, plus qu’en France !« 

Une proposition qui lui a fait tourner la tête

« Initialement, je n’étais pas dans l’optique de partir de Saint-Étienne. J’ai eu cette proposition de Krasnodar qui, c’est vrai, m’a fait un peu tourner la tête. Mes parents n’étaient pas trop pour, mon entourage non plus, à cause des a priori. La Russie fait peur, c’est loin, on ne sait pas ce qu’il se passe là-bas. Mais je n’ai écouté personne et j’ai fait mon choix, seul. J’ai été égoïste. J’ai envie de jouer la Ligue des Champions et je vais le faire.« 

La Mosson, le Vélodrome, Geoffroy-Guichard ou le Krasnodar Stadion ?

« Les quatre ! C’est difficile de répondre. Montpellier, c’est le cœur. Marseille, c’est le summum. Quand tu as joué au Vélodrome et à l’OM, c’est bon, tu as réussi, c’est magnifique ! À Saint-Étienne, je me suis toujours dit que je voulais voir les supporters descendre de la tribune sur un but. J’ai kiffé. J’ai connu aussi un autre grand stade à Newcastle. À Krasnodar, il est exceptionnel. Tout neuf, tout beau. »

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